La première séance du dialogue national a démarré vendredi aux environs de 16H30 au siège du ministère des Droits de l’homme et de la justice transitionnelle au Bardo, en présence de tous les partis signataires de la feuille de route initiée par le quartette parrain du dialogue. La séance a finalement pu se tenir après de longues tractations.
Le Front de Salut national a décidé hier de suspendre sa participation au dialogue national tant que le gouvernement ne présente pas un engagement « clair et explicite » à démissionner, conformément à la feuille de route. Dans un message écrit adressé vendredi matin au secrétaire général de l‘Union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi, le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh a affirmé sa position visant à mettre en exécution l’initiative du quartette dans un délai de « trois semaines » à partir du démarrage du dialogue national.
Hassine Abassi a indiqué que le choix du dialogue sous- tend trois messages importants : rassurer toutes les parties quant à l’avenir de la Tunisie et des Tunisiens, mettre en avant la détermination à faire face ensemble au terrorisme et rassurer le monde entier sur l’orientation de la Tunisie vers la consécration d’un Etat à caractère civil.
21 partis signataires de la feuille de route participent au dialogue national dont deux partis de la coalition au pouvoir Ennahdha et Ettakatol. Le Congrès pour la République s’absente du dialogue et n’a pas signé la feuille de route. Le Parti de la réforme et du développement et le courant Al Mahaba ont également refusé de signer la feuille de route.