La tension ne cesse de monter en Tunisie. Censé démarrer mercredi, le “dialogue national” destiné à trouver une issue à la crise politique a été reportée à vendredi.
Faisant monter la pression d’un cran, le parti d’opposition Nidaa Tounès, a exclu, ce jeudi, le lancement des négociations vendredi sans un engagement écrit du gouvernement à démissionner. Quelles sont les raisons de cet imbroglio?
L’assassinat du député d’opposition, Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance djihadiste, est à l’origine de la grave crise politique qui paralyse aujourd’hui la Tunisie. L’opposition accuse le gouvernement dominé par les islamistes d’Ennahda d’avoir fait preuve de faiblesse vis-à-vis des extrémistes. Un premier gouvernement dirigé par Ennahda avait déjà été poussé à la démission après l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd en février.
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