Le discours prononcé hier par le chef du gouvernement Ali Laarayedh ne plaidait pas pour plus de sécurité, plus de stabilité, plus de visibilité de l’horizon politique. Il ne défendait pas le principe sacro-saint de l’unité nationale.
Les composants du front du salut national ont estimé qu’il fallait avoir des garanties de nouveau de la part du chef du gouvernement pour accepter le redémarrage du dialogue, à d’oser à un engagement ferme du chef du gouvernement, de démissionner en temps et en heure.
Houssine Abassi, le secrétaire général de l’UGTT est chargé de la délicate mission de convaincre le chef du gouvernement de se prononcer plus clairement quant à ses intentions de respecter les résolutions et les exigences de la feuille de route proposée par le quartet.
« Nous ne pouvons redémarrer un dialogue sans assurances réelles que cela aboutira cette fois-ci », indique l’un des participants.