Les cadres et les agents de l’hôpital régional de Kasserine ont entamé, mardi, une grève, avec une participation avoisinant cent pour cent, selon le secrétaire général du syndicat des agents de la santé de Kasserine, Abdelhamid Saadaoui, qui a indiqué à l’agence TAP que “la grève va se poursuivre demain et sera ouverte en cas de non-satisfaction de leur revendication”.
D’après la même source, la grève intervient dans le cadre de l’exécution de la décision prise, lundi, par les différents syndicats de la santé du gouvernorat et approuvée par l’Union régionale du travail (URT), pour protester contre les agressions physiques et verbales répétées contre les équipes médicales et para-médicales, les agents et les employés de l’hôpital régional, depuis trois ans.
Les principales revendications des grévistes sont, notamment, la garantie de la sécurité et de la protection du personnel de l’hôpital, à travers l’installation d’un poste de sécurité fixe, dans les meilleurs délais, dans l’établissement hospitalier et la poursuite des auteurs des agressions. Le travail à l’hôpital s’est limité à l’accueil des cas extrêmement urgents et les soins aux malades hospitalisés.
Cette situation a provoqué le mécontentement des patients qui ont appelé à la nécessité d’arrêter cette grève et de recourir à d’autres moyens de protestation qui n’entravent pas les services de soins.
Dans la nuit du dimanche à lundi, 11 membres du personnel de l’hôpital, médecins, infirmiers et agents du gardiennage, avaient été l’objet de menaces à l’arme blanche, alors que d’autres membres avaient été agressés, le jour de l’Aïd, selon le secrétaire général du syndicat de base.
Une équipe médicale du ministère de la Santé s’était rendue, vendredi, 18 octobre 2013, dans la région, s’était réunie avec le personnel de l’hôpital régional et promis de réaliser leur revendications.