Des sanctions administratives et disciplinaires seront prises à l’encontre des contrôleurs aériens qui ont observé une grève lundi, a averti le ministère du transport dans un communiqué. Ces mesures pourraient aller même jusqu’à la poursuite judiciaire des contrôleurs en grève, si cela s’avère nécessaire, indique encore le communiqué.
Le ministre du transport, Abdelkarim Harouni a chargé à cet effet, l’inspection générale et la direction générale de l’aviation civile, de mener une enquête au sujet du sit-in anarchique mené par les contrôleurs aériens en vue de bien identifier les dépassements enregistrés au moment de la grève.
Les contrôleurs aériens avaient suspendu, lundi, leur travail pendant deux heures, de 12H00 à 14H00, pour protester contre la non satisfaction des revendications de la corporation, telles mentionnées dans le procès-verbal conclu, avec le ministère de tutelle à la mi-janvier 2013.
Selon le secrétaire général du syndicat des contrôleurs aériens, Sofiene Bejaoui, les contrôleurs réclament la promulgation d’un statut et le recouvrement du secteur de son caractère civil, à travers l’intégration des contrôleurs militaires au sein de l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports), ainsi que le versement de la deuxième tranche d’une prime approuvée par le gouvernement.
Une dizaine de vols de Tunisair ont subi des retards, lundi, en raison de la grève observée par les contrôleurs aériens, a indiqué à l’Agence TAP, un cadre de l’OACA, qui a requis l’anonymat.
Le ministère du transport a mis l’accent sur la prise de mesures pour garantir le bon déroulement du trafic aérien, soulignant qu’il n’y aura « pas de changement ou de réduction du trafic aérien ».