L’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne a réclamé l’égalité en émoluments entre personnels sécuritaires et militaires et la généralisation de la « prime de terrorisme » à l’ensemble des employés de l’institution sécuritaire, en plus de la création d’un fonds spécial pour la prise en charge des familles des martyrs de ce corps.
L’UNSFST a en outre appelé, lundi dans un communiqué, à une activation rapide de la loi sur le terrorisme après son amendement, et à la promulgation de la loi portant création d’un Fonds de réparation des accidents de travail et des maladies professionnelles.
Elle a également demandé la mise en place d’une cellule de crise mixte (sécuritaires et militaires) en fonctionnement non stop pour assurer le suivi des développements en matière de lutte contre le terrorisme et mobiliser les moyens logistiques à cet effet, pour la préservation des vies et de la sécurité des personnels.
L’union syndicale a invité les trois présidences à interagir positivement et rapidement avec les revendications des personnels sécuritaires. En cas de non-aboutissement de ces revendications, ajoute le communiqué, l’union en fera porter la responsabilité légale et administrative aux trois présidents et entreprendra à cet effet les actions militantes appropriées.
Le fait que la décision politique tarde à venir et que le règlement du dossier du terrorisme ne soit pas considéré comme une priorité absolue a influé négativement sur le rendement de l’institution sécuritaire et sur la sûreté nationale, estime encore l’union syndicale, soulignant la nécessité de concrétiser les propositions de l’union relatives à la lutte anti-terroriste et qui avaient été transmises à l’Assemblée constituante depuis le 10 mai dernier, s’agissant en particulier de la création d’une direction générale de lutte contre le terrorisme.