Les directeurs généraux et centraux de la garde nationale ont regretté, samedi, les incidents « honteux » survenus à la caserne de l’Aouina, incidents qui sont venus porter atteinte au prestige du corps et faire douter de leurs véritables intentions.
Bien qu’ils dénoncent ces incidents, les responsables de la garde nationale réaffirment « leur soutien à toute action syndicale honnête et responsable ».
Dans une déclaration, ils mettent en garde contre toute tentative visant à entacher les annales de la garde nationale, riches en réalisations et exploits ou à perturber les cérémonies d’adieu aux martyrs de la Tunisie. D’autre part, les directeurs généraux et centraux de la garde nationale font part de leur soutien au directeur général, Commandant de la Garde nationale, Mounir Ksiksi et de leur engagement à opérer sous son commandement.
« Nous ne tolérons quiconque qui s’avise de porter atteinte à sa réputation (Ksiksi) », lit-on dans le texte de la déclaration. Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, ont été contraints de quitter, vendredi, la caserne de l’Aouina, au milieu d’une tempête de protestations des agents de sécurité et de représentants des syndicats sécuritaires. Les protestataires ont scandé des « dégage » à l’adresse des trois présidents.