La présidence de l’Assemblée nationale Constituante (ANC), le gouvernement, les partis politiques et la société civile sont appelés plus que jamais à prendre une “position nationale claire” au sujet du terrorisme, souligne le Syndicat national des forces de sûreté intérieure (SNFSI), dans une déclaration rendue publique, samedi.
Il importe d’accélérer l’examen des projets de loi sur l’indemnisation des accidents du travail et sur l’incrimination des atteintes aux sécuritaires, à leurs locaux ainsi qu’à leurs moyens de travail afin de les adopter dans un délai n’excédant pas 10 jours, précise la même source.
A défaut, le SNFSI menace de recourir à des formes de protestation “inédites” qui pourraient avoir un impact sur l’ordre public en cette période délicate que vit le pays, avertit le syndicat. Ces formes de protestation seront annoncées lors de l’assemblée générale des structures du SNFSI qui aura lieu prochainement, précise la même source.
Les “menaces” proférées par le chef du gouvernement et le commandant de la Garde nationale témoignent “d’une attitude virulente à l’égard de l’institution sécuritaire”, comme elles viennent dénoter “un manque de responsabilité politique” du chef du gouvernement à l’égard de la sécurité du pays et “l’allégeance” de la direction actuelle de la Garde nationale, lit-on dans cette déclaration. Le SNFST appelle, à ce propos, à revoir toute position qui pourrait être prise à son encontre, insiste la déclaration.