Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui, a appelé à « faire preuve de compréhension » envers les agents de sécurité, police et gardes nationaux, et ce en allusion au chahut provoqué lors de la cérémonie d’hommage aux deux martyrs de la Garde nationale, tués, jeudi, par un groupe terroriste à Gbollat (Béja).
« Il faut comprendre leur réaction. Elle traduit leur profonde peine », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, samedi après-midi, au siège du ministère de l’Intérieur.
Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, ont été contraints de quitter, vendredi, la caserne d’El-Aouina, au milieu d’une tempête de protestations des agents de sécurité et de représentants des syndicats sécuritaires.
Les protestataires ont scandé des « dégage » à l’adresse des trois présidents. Sur la position du ministère concernant cette forme de protestation, Mohamed Ali Laroui a tenu à préciser que « c’est une affaire interne qui concerne le ministère de l’Intérieur ».