Les trois présidents ont été contraints à quitter, vendredi en fin de matinée à El-Aouina, une cérémonie d’hommage aux deux martyrs de la garde nationale, au milieu d’une tempête de protestations des agents de sécurité et de représentants des syndicats sécuritaires.
Au milieu d’une tempête de protestations, le président de la République provisoire Moncef Marzouki, le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) Mustapha Ben Jaafar ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont quitté la cérémonie organisée, à la caserne d’El-Aouina, en hommage aux deux agents de la garde nationale tués, la veille, par un groupe terroriste armé, dans la délégation de Goubellat du gouvernorat de Béja.
Le chef de poste et un agent de la garde nationale à Goubellat du gouvernorat de Béja ont été tués jeudi et un autre agent grièvement blessé par un groupe terroriste, alors qu’ils effectuaient une patrouille pour vérifier une information sur la location par un groupe d’individus d’une maison dans la région.