L’acte terroriste perpétré, jeudi, à Gbollat (gouvernorat de Béja) par un groupe armé et qui a fait deux morts et un blessés parmi les unités de la Garde nationale ne cesse de susciter une vague d’indignation.
Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Mohamed Fadhel Mahfoudh, condamne vivement cet acte terroriste, estimant qu’il s’agit “d’un crime odieux ciblant la sécurité et la stabilité du pays”.
Les tunisiens, la société civile et les acteurs politiques sont appelés plus que jamais à faire preuve de vigilance, insiste le bâtonnier dans une déclaration rendue publique, jeudi, appelant les autorités à traiter ces évènements avec vigueur et sérieux, à informer l’opinion publique de la réalité des faits et à démasquer les criminels.
Dans le même contexte, le parti “Ettakatol” estime que cet acte terroriste est “une menace croissante pour la sécurité du pays”, appelant le peuple tunisien, toutes catégories confondues, à faire preuve de cohésion autour des forces de l’armée et de la sûreté nationale.
“Ettakatol” appelle, en outre, les Tunisiens à appuyer les efforts des unités sécuritaires et militaires visant à lutter contre le phénomène du terrorisme qui cible les institutions républicaines.
De son côté, le parti “Al-Joumhouri” a affirmé que l’acte terroriste perpétré, jeudi, à Gbollat témoigne de la nécessité de former au plus vite “un gouvernement de salut national” qui aura pour priorité de lutter contre le terrorisme et la violence dans le cadre “d’une stratégie nationale élaborée de concert entre les forces politiques du pays”.
Les agressions successives qui coincident avec les efforts de dialogue pour trouver une solution à la crise politique dans le pays sont le résultat d’un “plan préalablement établi par les terroristes pour saboter le processus transitoire et semer le désordre dans le pays”,
estime Al-Joumhouri.