L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a été choisie pour présider la Confédération des syndicats arabes créée, à Bruxelles, en marge de la réunion de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), a-t-on appris samedi auprès du service de presse de l’organisation syndicale.
“Au regard des graves défis auxquels est confronté le mouvement syndical démocratique et indépendant dans le monde arabe et à l’urgence d’y répondre, le Conseil général a apporté son soutien immédiat à cette nouvelle structure de la CSI”, lit-on sur le site officiel de l’organisation mondiale qui compte 306 organisations membres de 154 pays.
“Cette nouvelle structure sous régionale va nous aider à donner une voix forte et unie à notre lutte pour défendre et faire progresser le syndicalisme démocratique, progressiste et indépendant dans les pays arabes”, a déclaré vendredi Houcine Abbassi, secrétaire général de l’UGTT, président de la nouvelle structure arabe de la CSI, cité par le site officiel de l’organisation mondiale.
Les priorités fixées pour la nouvelle structure syndicale arabe est “de faire face aux violations fréquentes et massives des libertés fondamentales, dont les libertés syndicales, de défendre les travailleurs dans un contexte de pauvreté et de chômage croissants, et de lutter contre les injustices sociales dont sont victimes les femmes, les jeunes ( )”, affirme la CSI.
La création de cette nouvelle structure syndicale arabe a été décidée suite à une demande déposée par 17 organisations syndicales nationales de la région arabe (Algérie, Bahreïn, Egypte, Jordanie, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Tunisie, Yémen).
Les textes fondateurs de cette nouvelle structure seront soumis au prochain Congrès mondial de la CSI qui se tiendra à Berlin pour adoption conformément à la constitution de la CSI.