Un projet de création d’une plate- forme électronique destinée à dénoncer la corruption de l’administration verra bientôt le jour.
Un exposé à ce sujet a été présenté, vendredi, par une délégation d’experts sud-coréens, devant la commission de la réforme administrative et de lutte contre la corruption au sein de l’Assemblée nationale constituante (Anc).
Cette plate-forme que le ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption compte installer, permettra aux citoyens de rapporter les cas de corruption.
Le député Néjib M’rad, rapporteur de la commission de l’ANC, a indiqué que ce système permettra au citoyen de contester les politiques administratives, contraires aux règles de base de la bonne gouvernance, de dénoncer les dépassements et de lutter contre la corruption. Il a ajouté que ce système permettra, également, aux citoyens de discuter la politique générale de l’Etat, de présenter des propositions et d’émettre des réserves dans ce sens.
Le projet est encore au stade d’études, a indiqué Sana Oueslati, sous-directrice de l’administration électronique à la présidence du gouvernement. Ces études, a-t-elle ajouté, seront parachevées en décembre prochain après une deuxième visite des experts coréens en Tunisie, au terme de laquelle sera, également, élaboré le rapport final du projet.
La délégation sud-coréenne comprend des représentants de l’agence de promotion des systèmes de communication et de lutte contre la corruption et de l’agence de défense des droits civiques.