Les instituteurs de l’école primaire de l’avenue Habib Bourguiba à Béja, dont le plafond de deux salles de classe s’était effondré jeudi, ont réclamé la désignation d’un comité d’experts pour dresser un état des locaux.
Ils ont également exigé, lors d’une réunion tenue vendredi en présence du syndicat régional de l’enseignement de base à Béja, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de cet incident, et d’assurer une assistance psychologique à l’institutrice et aux 23 élèves témoins du sinistre.
Le secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement primaire à Béja, Nejib Chaiibi, a indiqué à la correspondante de l’Agence TAP, qu’il avait été convenu avec les enseignants de reprendre les cours, demain samedi, après une suspension de deux jours (jeudi et vendredi). Cette décision intervient, a-t-il précisé, en concertation avec le commissaire régional de l’enseignement, avec un engagement pris pour réaménager les salles endommagées dans un délai de 15 jours, assurer une prise en charge et un soutien psychologique aux élèves et à l’institutrice.
Une certaine panique s’était emparée jeudi dernier de la ville de Béja et de l’école de l’avenue Habib Bourguiba, qui accueille 537 élèves, après l’effondrement de plafonds de deux salles et la constatation de fissures au niveau des murs d’autres salles, en raison des travaux effectués dans un établissement éducatif voisin.