Les représentants du Syndicat national des forces de sécurité intérieure ont rejeté les récentes nominations effectuées à la tête des directions générales au sein des ministères de l’Intérieur et de la Justice, qui, selon eux, confirment la volonté du gouvernement de mettre la main sur les rouages des ministères de souveraineté.
Au cours d’une conférence de presse à Tunis consacrée à l’état des lieux de l’institution sécuritaire, ils ont appelé le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, à démissionner estimant que ses prérogatives en matière de prise de décisions sont limitées, notamment en ce qui concerne les nominations et les révocations parmi les responsables sécuritaires.
Ils ont également appelé à l’ouverture d’une enquête au sujet des dossiers de recrutement et la formation au sein du ministère de l’Intérieur, précisant que les demandes de recrutement des enfants du personnel du ministère de la Défense ont été refusées.
Les membres du bureau exécutif du syndicat des forces de sécurité ont dénoncé les récentes déclarations faites par la première vice-présidente du président de l’Assemblée constituante, Meherzia Laabidi sur les ondes d’une radio privée. Ils ont également affirmé que le syndicat a décidé de poursuivre en justice la vice-présidente de l’ANC conformément à la loi.