Les médecins, médecins dentistes et pharmaciens de la santé publique seront en grève les 9 et 10 octobre 2013 dans tous les hôpitaux publics, les centres de santé de base et les directions centrales et régionales de la santé.
Lors d’un point de presse tenu au siège de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Sami Souihli, secrétaire général du syndicat des médecins, médecins dentistes et pharmaciens de la santé publique a expliqué que la grève a été décidée pour revendiquer l’amélioration des conditions de travail dans les différentes structures de santé publique.
“Il s’agit de protester contre le manque continu de médicaments et de moyens de dépistage précoce de certaines maladies outre l’encombrement dans les services et la longue attente pour les rendez-vous des consultations spécialisées”, a-t-il précisé. Dans ce contexte, il a souligné l’urgence de fournir aux établissements publics de santé les médicaments nécessaires et de doter les différentes structures de santé des moyens de dépistage et de prévention.
Souihli a, en outre, souligné la nécessité d’associer les médecins, les médecins dentistes et les pharmaciens de la santé publique à la conception de la politique sanitaire du pays pour la période à venir.
Il a aussi appelé à l’inscription des droits économiques et sociaux et le droit non conditionné à la grève dans la nouvelle constitution outre l’ouverture des négociations sur les augmentations spécifiques des salaires de tous les employés du secteur et l’alignement des salaires des médecins dentistes sur ceux des médecins de la santé publique. Il a appelé à la révision et à la généralisation des primes attribuées aux médecins travaillant dans les zones intérieures aux différents corps du secteur de la santé, outre l’amendement de l’arrêté de mai 2012 relatif aux recrutements des nouveaux médecins.
Le syndicat des médecins, médecins dentistes et pharmaciens de la santé publique avait reporté la grève prévue initialement les 30 et 31 juillet 2013 en raison de l’assassinat, le 25 juillet 2013, du député à l’assemblée nationale constituante et coordinateur du courant populaire Mohamed Brahmi.