Des composantes de la société civiles ont organisé, lundi matin, à Ben Guerdane, un sit-in devant le siège de la déléguation, réclamant une série de revendications relatives à l’emploi, au développement, à l’instatlation d’une déléguation spéciale et à la création d’une zone industrielle.
Les protestataires ont demandé, en outre, aux autorités régionales de réviser les listes des familles démunies devant bénéficier d’aides et de réactiver les comités locaux pour le développement et l’emploi.
Les protestataires ont estimé que la région continue d’être marginalisé et de souffrir notamment du chômage. Ils ont appelé, à cet égard, l’annulation des mécanismes destinés à créer l’emploi qui l’ont qualifié de «désuets».
Ils ont également mis à l’index les dépassements constatés en matière d’emploi dus à la loi de l’amnestie générale. Les protestataires ont demandé d’accélérer le rythme de la réalisation des projets programmés et de dépasser les querelles partisanes afin d’installer une délégation spéciale en faisant prévaloir l’intérêt général à travers le consensus.
Lassaad jeri, membre de l’ «Association Futur Ben Guerdane pour l’investissement et le développement » a évoqué d’autres dossiers relatifs à la corruption administrative et financière, appelant à réexaminer les conditions d’octroi des logements sociaux en faveur des familles démunies. Il a demandé, en outre, de lever les entraves pour la réalisation d’une zone industrielle.
Le délégué de Ben Guerdane, qui a qualifié les demandes des protestataires de légitimes, a cependant précisé que certaines revendications relèvent de l’autorité centrale, notamment celles qui sont relatives à la création de l’emploi et l’installation de la zone industrielle qui a accusé un retard pour des raisons liées aux procédures administratives.