L’affaire de Rafik Abdessalem refait surface avec la publication à la une du magazine «Soutour» d’un chèque «Au porteur» émis sur le compte de la STB, libellé “ministère des Affaires étrangères“.
Ces pratiques sont-elles courantes dans nos ministères?
«Jamais de l’histoire de la gestion de l’Etat tunisien cela ne s’était fait, témoigne un ancien ministre. Nous n’avons pas le droit de signer des chèques, il y a des virements qui se font par les services des ministères. Mais cela s’explique par le fait que ce compte-là, celui de la STB en l’occurrence, est un compte spécial, ce qui n’avait jamais été autorisé auparavant»
Ce qui revient-il à dire que c’est un compte spécial dédié aux missions spéciales du ministre ou de son parti?
Quand on pense que toutes les campagnes précédant les élections du parti Ennahdha et du CPR tournaient autour de la lutte contre la corruption, on se demande bien à quoi rime d’avoir un gouvernement qui a échoué sur tous les tableaux: santé, éducation et corruption.
Nous y reviendrons.