Le mouvement Ennahdha rejette les accusations adressées par Taieb Aguili, membre de l’Initiative “IRVA”, au parti et à certains de ses militants, accusant son auteur et ceux qui le soutiennent de tenter de saboter le dialogue national.
Dans une déclaration rendue publique, mercredi, le mouvement Ennahdha estime que les déclarations de Taieb Aguili sont de fausses allégations qui ne peuvent induire personne en erreur. Ces déclarations ont pour dessein de porter atteinte à l’image du mouvement, de même qu’elles justifient le retour aux appels à la confrontation et à la tension, estime Ennahdha.
Le mouvement accuse Taieb Aguili et ceux qui le soutiennent, de recourir à l’escalade “dans une tentative visant à faire échouer les efforts pour un dialogue national, notamment, à l’approche de la tenue de la première réunion dans ce sens”.
Ces déclarations et accusations traduisent “leur intention de se désengager du dialogue et dévoilent leur véritable position au sujet de l’initiative du Quartet”, estime la même source.
Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi, à Tunis, Taïeb Aguili, membre de l’Initiative nationale pour la recherche de la vérité (IRVA) sur l’assassinat des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avait affirmé que le travail d’investigation ainsi que des renseignements documentés et précis ont « prouvé l’existence de liens triangulaires entre des dirigeants du Mouvement Ennahdha, l’organisation d’Ansar Chariaa et le Groupe islamiste combattant libyen (Jamaa Islamiya)».
Taieb Aguili a exposé des séquences vidéo et des photographies de rencontres réunissant l’émir du Groupe islamiste combattant libyen, Abdelhakim Belhaj, le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi et certains dirigeants nationaux et locaux du mouvement.