Le secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Bouali M’barki a indiqué, mercredi à la TAP, que les services de sécurité spécialisés au ministère de l’intérieur ont informé, mardi, l’organisation syndicale de l’existence de graves menaces ciblant le siège de l’UGTT et certains de ses dirigeants dont en particulier son secrétaire général Hassine Abassi.
M’barki a ajouté que des mesures ont été prises pour prévenir les dangers qui pèsent sur l’organisation dont en particulier une présence sécuritaire pour protéger le siège de l’UGTT et le renforcement de l’escorte des dirigeants syndicaux menacés. Tout en affirmant ignorer les parties qui sont derrière ces menaces, Mbarki a refusé d’accuser quiconque.
“Ces menaces ne sont pas nouvelles mais se sont multipliées en ce moment dans l’intention de perturber et de faire échouer la médiation du quartet parrain du dialogue national entamée depuis plus de deux mois et plus exactement depuis le 25 juillet dernier en vue d’assurer la réussite des séances de dialogue et faire sortir le pays de la crise qu’il traverse”, a dit M’barki.
Nous sommes en train de mettre les dernières touches au démarrage de ce dialogue, a-t-il fait savoir, se déclarant très optimiste quant à la réussite de ce dialogue et que tous les partis sans exception ont réagi favorablement à cette initiative ce qui signifie, à son avis, l’approche d’une sortie de crise.
D’autre part, Bouali M’barki a rappelé que certaines chaînes télévisées et réseaux sociaux qui servent les intérêts de parties non connues, ont diffusé une rumeur selon laquelle la commission administrative de l’UGTT a décidé une grève générale, une information totalement infondée puisque la commission ne s’est même pas réunie et n’a aucunement l’intention de décréter une grève générale. M’barki a conclut que toutes ces manoeuvres visent à perturber le consensus vers lequel toutes les parties sont sur le point d’y parvenir.