D’après les statistiques réalisées au sein de l’Association tunisienne des femmes démocrates, le nombre des victimes de viol a augmenté pour atteindre 1050 cas depuis la révolution. Des sévices sexuels exercés sur: des femmes, des jeunes (garçons & filles), des adolescent(e)s et sur des enfants de moins de 13 ans
Selon Tarek Belhadj Mohamed, professeur et spécialiste en sciences comportementales, l’accroissement des actes de viol est une sorte de dérapage excessif de «liberté» individuelle vers un état d’instinct maladif et incontrôlable dans la société.
Il souligne tout de même que la prolifération d’un tel comportement est due à l’incapacité des autorités à y faire face et à la libération «excessive» des délinquants de prison en vertus des grâces présidentielles.
Pour sa part, Imen Zahouanie Hwimel, directrice générale des affaires de la femme et de la famille, a nié, lors d’une déclaration à DW, que le nombre de viols ait augmenté par rapport aux années précédentes. Elle ajoute que la révolution a mis en évidence un certain nombre de phénomènes préexistants au sein de la société tunisienne dont l’ancien régime dissimulait.
Source: Baya.tn