Les doyens des facultés de médecine de Tunis, Sfax, Sousse et Monastir et les doyens des facultés de médecine dentaire et de pharmacie de Monastir soulignent dans un communiqué, dont une copie est parvenue lundi au bureau de l’Agence TAP, qu’ils regrettent “la situation par laquelle passe la faculté de pharmacie de Monastir dont la conséquence est la démission de son conseil scientifique”.
“les services de soins et de la pharmacie des CHU (centre hospitalo-universitaire) ne peuvent être que H.U. (Hospitalo-universitaire) outre leurs missions de soins ou pharmaceutiques. Ils constituent le prolongement des facultés pour la formation universitaire et post- universitaire, l’encadrement et la recherche” ajoutent- ils, précisant que “Ces missions sont consacrées par la loi”.
Les doyens soulignent dans ce communiqué qu’au “vu de leurs missions, les responsabilités sur ces services reviennent en priorité aux praticiens H.U., les décisions et les recommandations des conseils scientifiques au sujet de ces services doivent être prises en considération et ne doivent pas être occultées, et les propositions des comités médicaux et des conseils d’administration des EPS (établissements publics de santé) en matière de chef de service doivent prendre en considération les attributions pédagogiques et de formation des services H. U. des hôpitaux.
” Il convient de rappeler que le conseil scientifique de la faculté de pharmacie avait démissionné le 13 septembre 2013 à cause du déclassement des services de la pharmacie des CHU.