«Un vendeur ambulant de la Rue El Jazira à Tunis a mis le feu, samedi matin, à une voiture de police qui patrouillait sur les lieux […] la protection civile a réussi à éteindre le feu que des commerçants avaient mis dans des étals anarchiques de la Rue El Jazira […] des marchands ambulants aient cerné la voiture de police et empêché, ainsi, de secourir les policiers […] plusieurs personnes ont tenté d’incendier et de s’emparer des marchandises saisies à l’intérieur de la voiture de police […] un individu a déversé un produit inflammable sur la voiture de patrouille et tenté de l’incendier» (Directinfo).
C’est ce qu’on lit dans l’article. Des actes terroristes réfléchis, minutés, encadrés. Qui dit encadrés, dit organisés et qui dit organisés conclut logiquement à une organisation terroriste.
Nous vivons le même scénario des derniers mois du gouvernement Essebsi (novembre-décembre 2011), le même qui a abouti à l’assassinat de Belaïd et la démission de Jebali, le même encore qui a fini par l’assassinat de Brahmi.
Aujourd’hui, on retrouve les mêmes actes et les mêmes acteurs.
– Des grèves tournantes annoncées dans tous les secteurs, même dans les mosquées ( !?).
– Des fermetures d’usines [«28 septembre, 2013 La société d’ingénierie Petrofac a décidé d’arrêter les activités de sa station et d’évacuer son personnel, dans l’île de Kerkennah. La société avait connu, ces derniers temps, de plus en plus de difficultés dans l’exploitation de deux nouveaux puits de gaz, à cause des protestations de certains habitants … Des employés de Pertrofac ont alors été agressés et menacés. Devant l’absence de protection sérieuse de la part des autorités, la société a décidé de fermer à Kerkenah» (tunisienumerique.com)]. Le groupe agresseur est une milice du front populaire. La production de phosphate va être bloquée.
– Fabrication d’alibis pour fermer les ports et aéroports, comme le fait le directeur du port de Radès qui est un syndicaliste communiste.
– De graves perturbations dans les facs.
– Instrumentalisation des élèves des collèges et lycées en les jetant dans les rues et en les encourageant à brûler et saccager.
Il y a un autre facteur. Houcine Abbassi, s g de l’ugtt se considère comme le seul Maître Absolu du pays. Il rejoue la farce d’Habib Achour : être le président de la république ou du moins pousser l’un de ses pions à la présidence. «Dialogue» dans la bouche de ce moniteur de second degré signifie DICTAT.
Sachant que H. Abbassi n’est rien et ne vaut rien, il ne faut pas être «frère stalinien» pour comprendre qu’il n’est qu’un comparse d’une coalition plus large dans la quelle Essebsi et son «nida» avec Tayeb Baccouche jouent un rôle prépondérant.
Pour toutes ces causes, et d’autres, j’accuse formellement la coalition terroriste rouge ugtt-front populaire-nida d’être les commanditaires et instigateurs des derniers évènements de la rue Aljazyra à Tunis et de tous les actes terroristes et assassinats perpétrés depuis le 15 janvier 2011.
Réaction à l’article 2 policiers et un vendeur brûlés : Tout sur les événements de la rue El Jazira