L’amicale des gouverneurs a dit « regretter » la polémique qui enfle et s’installe dans le pays et dont des résultats ne peuvent être, la plupart du temps, que « contre-productifs ».
Dans un communiqué rendu public vendredi, l’amicale plaide pour la neutralité des institutions sensibles de l’Etat telles que l’armée, la sûreté, la magistrature, la douane et l’administration publique, soulignant la nécessité d’assurer la protection de ces institutions pour jeter les bases de l’Etat démocratique.
L’amicale des gouverneurs exhorte les protagonistes politiques à parvenir rapidement à un accord permettant de parachever la phase de transition dans les meilleures conditions et d’aller de l’avant sur la voie de l’édification démocratique après l’organisation d’élections libres et transparentes dans les plus brefs délais.
S’adressant « aux forces politiques actives » dans le pays, l’amicale écrit en substance : « Il y a lieu d’éviter toutes les causes de tension politique qui n’ont fait qu’aggraver la marginalisation des régions intérieures et d’accentuer leur isolement, au risque de pénaliser le climat d’investissement et donc d’entraver la réalisation du développement escompté ».
L’amicale invite toutes les parties, gouvernement et opposition, à faire preuve de « tolérance et d’entraide, à veiller à préserver l’avenir des générations futures et à se mettre autour de la table de dialogue dans l’intérêt supérieur de la nation ». La nomination de gouverneurs ne cesse de susciter la polémique. Plusieurs acteurs de la société civile invoquent des considérations partisanes qui seraient derrière ces nominations.