Déjà accusé d’avoir « acheté » la Coupe du Monde 2022, le Qatar fait, encore une fois, parler de lui. Cette fois, c’est le fameux quotidien britannique The Guardian, qui a mené une enquête sur les conditions de travail dans les chantiers des sites du mondial.
Tout a commencé avec la déclaration de l’ambassadrice du Népal: « Le Qatar est une prison à ciel ouvert ». Une déclaration qui n’est pas pas passée inaperçue, car à partir de là, le quotidien britannique a décidé de mener son enquête.
Selon The Guardian, au moins 44 Népalais sont morts entre juin et août dernier. Les conditions de travail dans les chantiers sont jugées inhumaines et meurtrières, précise le quotidien de la Majesté dans son numéro du jeudi 26 septembre.
Le Comité d’organisation du mondial n’est pas resté les bras croisés et s’est tout de suite exprimé: « Nous sommes profondément consternés par ces allégations et considérons la question avec le plus grand sérieux », annonce le Comité dans un communiqué.
40% des ouvriers travaillant dans les chantiers des sites du mondial 2022 sont des Nnépalais. Certains d’entre eux se sont endettés pour pouvoir venir au Qatar, dans l’espoir de gagner leurs vies.
La FIFA, elle, compte « entrer en contact avec les autorités du Qatar». «La question sera également discutée lors de la réunion du Comité exécutif sur le point de la Coupe du monde 2022 au Qatar les 3 et 4 octobre 2013 à Zurich», a poursuivi l’instance internationale.