Le Conseil d’Administration de la BCT a encore une fois réitéré sa profonde préoccupation quant à l’exacerbation des tensions qui dominent la scène politique économique et sociale nationale sur la phase restante de la période transitoire sur les plans gouvernemental et parlementaire, ce qui a engendré un climat d’incertitude et de manque de visibilité de nature à entraver la mise en œuvre d’une politique monétaire rationnelle et efficiente, et à handicaper les efforts de relance de l’investissement, de création de nouveaux postes d’emploi et de réduction des disparités régionales.Côté positif :
– la poursuite de l’amélioration de l’indice de la production industrielle,
– l’amélioration des ventes des principaux secteurs orientés vers l’exportation, en particulier le textile, habillement, cuirs et chaussures et les industries mécaniques et électriques,
– le regain de la croissance positive du secteur touristique, (+3,5%), du nombre des entrées (+20,1%) et des recettes en devises (+11%),
– la détente au niveau de l’évolution des prix, même si le taux d’inflation s’est maintenu à des niveaux élevés,
– le maintien des avoirs nets en devises à un niveau acceptable, atteignant 11.291 MDT ou l’équivalent de 103 jours d’importation à la date du 25 septembre 2013 contre 9.983 MDT et 98 jours, à la même date de l’année dernière.
Côté négatif :
– la poursuite des pressions sur la balance des paiements avec le maintien du déficit courant à un niveau élevé,
– la poursuite de la baisse des investissements directs étrangers,
– la persistance des pressions sur le taux de change du dinar, en relation avec l’évolution des indicateurs économiques et financiers, enregistrant une baisse de 7,7%, depuis le début de l’année et jusqu’au 20 septembre, vis-à-vis de l’euro et de 5,4% par rapport au dollar américain ;
– le maintien, à des niveaux élevés, des besoins des banques en liquidité,
– la poursuite du ralentissement du rythme des dépôts auprès du système bancaire, au cours des huit premiers mois de l’année en cours (hausse de l’encours de 3,7% contre 5% au cours de la même période de 2012), surtout les dépôts à vue et les comptes d’épargne.