L’enfant de 7 ans originaire de Nefza décédé mardi à l’Hôpital d’enfants de Bab Saadoun était atteint de la rage, a confirmé mercredi le ministère de la Santé publique qui précise qu’il s’agit du deuxième cas de rage enregistré en Tunisie cette année.
“Depuis une décennie, deux à trois cas de décès par la rage sont enregistrés en moyenne chaque année, exception faite de l’année 2008 où 6 cas avaient été relevés”, précise le ministère dans un communiqué.
Les indicateurs épidémiologiques chez l’animal montrent une augmentation du nombre de cas enregistrés. Pas moins de 221 cas ont été relevés au cours des huit premiers mois de cette année, contre 171 pour la même période de l’année précédente, indique encore le ministère.
Cet accroissement de la prévalence rabique est dû à la prolifération des décharges anarchiques et à l’amoncellement des déchets domestiques qui attirent les chiens errants. Pour autant, l’augmentation des cas d’affection chez l’animal ne s’est pas traduite par la hausse du nombre de cas chez l’homme.
Le ministère informe qu’une prise en charge est assurée dans 360 structures sanitaires sur toute l’étendue du territoire national pour le traitement et le dépistage de la maladie à titre gratuit.
Des campagnes de vaccination sont en outre organisées périodiquement avec le concours des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, parallèlement aux campagnes menées toute l’année par les municipalités pour l’élimination des chiens errants qui présentent un haut niveau de risque de transmission de la maladie.