L’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) condamne fermement « les agressions dont fait l’objet le secteur de la presse ». Dans une déclaration rendue publique, mardi, l’association évoque, « les attaques, nombreuses, répétées et apparentées aux pratiques de l’ancien régime, qui visent depuis quelques temps le secteur de la presse ».
L’ATIDE exprime, par ailleurs, son « total soutien » aux journalistes Zouheir El Jiss, Sofiene Ben Farhat, Mourad Meherzi, Tahar Belhassine, Zied El Heni et à travers eux, « toute la presse libre sans l’existence de laquelle, il ne peut exister aucun espoir de démocratie pour la Tunisie », lit-on dans le texte de la déclaration.
L’association estime « qu’il est impossible d’organiser des élections intègres dans un climat électoral caractérisé par l’absence de sécurité, la peur et l’oppression ». Et d’ajouter « l’impartialité de la justice, la neutralité de l’administration ainsi que la liberté de la presse sont des conditions sine qua non d’élections démocratiques de la Tunisie post- révolutionnaire ».