Des blessés de la révolution dont le nombre est estimé à une vingtaine, ont organisé, lundi, un mouvement de protestation devant l’enceinte de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Certains protestataires ont menacé de s’immoler par le feu à cause de ce qu’ils considèrent comme « une négligence de la part des élus, vis- à-vis de leurs dossiers et l’absence de moyens leur permettant de poursuivre les soins ».
Les blessés protestataires, qui viennent de différentes régions du pays, ont installé une tente près du siège de l’ANC.
Hatem Helali, l’un des blessés de la révolution, originaire de Kairouan, a indiqué, à l’envoyé de TAP, que “plusieurs blessés se retrouvent dans une situation financière déplorable et sont encore atteints physiquement, trois ans après avoir été touchés lors des évènements de la révolution”.
Les protestataires ont dénoncé dans leurs slogans « la lenteur de l’ANC dans le traitement de leur dossier ». Deux d’entre eux ont escaladé le portail de l’ANC et ont menacé de se jeter dans le vide, mais les agents des forces de l’ordre les en ont dissuadé.