Des associations et des partis politiques, dont la Ligue nationale de protection de la révolution (LNPR), ont annoncé dans un communiqué conjoint rendu public jeudi, la formation de « l’Alliance des forces islamiques et nationales du salut ».
L’Alliance a été créée vu l’importance et la gravité de la phase actuelle que traverse le pays, lit-on dans le texte du communiqué. Les parties signataires du communiqué, ont imputé la responsabilité de « la situation instable » du pays à l’indécision du gouvernement qui selon eux, « a préféré concéder les acquis de la révolution aux ennemis du pays et du peuple ».
Ils ont également assigné la responsabilité de la situation actuelle, aux « forces contre-révolutionnaires, rétrogrades, dont en premier lieu, certains dirigeants corrompus dans les rangs de la sécurité, les médias et l’Union Générale Tunisienne du Travail ».
Ce nouveau collectif est composé entre autres, de la « Ligue nationale de protection de la révolution » (LNPR), du «Front tunisien des associations islamiques » ainsi que des partis « Front de la réforme », « Justice et développement », « Al-fadhila » et « Al-Assala ».
Rappelons que la dissolution des ligues de protection de la révolution, accusées à maintes reprises d’actes de violence à l’encontre des opposants et des meetings de partis, constitue une des revendications des partis de l’opposition et des organisations de la société civile.