Les étudiantes bénéficieront durant l’actuelle année universitaire d’un prolongement à 3 ans du droit à l’hébergement universitaire ou d’une indemnité de 30 dinars pour celles qui seront contraintes à un hébergement en dehors des foyers universitaires, a annoncé mardi le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Moncef Ben Salem.
Plusieurs mesures ont été annoncées mardi par le ministre de l’enseignement supérieur lors d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis dont particulièrement le renforcement des ressources humaines en prévision de la nouvelle rentrée universitaire avec le recrutement et la promotion de 595 maîtres-assistants et le recrutement 343 assistants.
“La priorité des recrutements a été donnée aux universités situées à l’intérieur du pays”, a encore dit le ministre de l’enseignement supérieur. Ces recrutements ont concerné l’université de Gabès (171), Jendouba (64), La Manouba (26) et El Manar (51).
M. Ben Salem a aussi indiqué que son département a finalisé le mouvement des mutations dont les résultats seront annoncés aujourd’hui, ou au plus tard demain, sur le site du ministère. Les efforts sont actuellement axés sur l’examen des demandes de mutation pour des raisons sociales ou sanitaires dans le cadre de deux commissions créées à cet effet.
Pour ce qui est de l’orientation universitaire, M. Ben Salem a expliqué que plus de 71 mille étudiants ont été orientés avant le 30 août dernier “dans la transparence et l’égalité des chances pour tous les candidats”,a-t-il soutenu.
Evoquant les projets futurs du ministère, M. Ben Salem a cité le projet de création d’un pôle universitaire d’excellence à la zone frontalière tuniso-algérienne. Il s’agit, selon le ministre, d’un partenariat entre les universités en Tunisie, Algérie et Libye.
La question du port du Niqab à l’intérieur des institutions universitaires, a été aussi évoqué. A cet égard, M. Ben Salem a réaffirmé la position de son département “à ne pas interdire le port du niqab dans la mesure où l’interdiction n’est pas un objectif de la révolution de la dignité”, a-t-il estimé. Il a toutefois précisé la nécessité d’un contrôle d’identité des étudiants à l’entrée des établissements universitaires, des salles de classe et des salles d’examen. “Cette question demeure du ressort des présidents des universités et doit être traitée au cas par cas au niveau de chaque faculté”, a-t-il ajouté.