Le Secrétaire général du Congrès pour la République (CPR) Imed Daymi s’est félicité, mardi, de l’annonce par le Président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), de la reprise des travaux de la Constituante après leur suspension depuis le 6 août dernier.
« Cette décision ne manquera pas d’apaiser les tensions et de permettre à la classe politique et à l’opinion publique de se focaliser sur les principales questions qui engagent le pays », a-t-il déclaré à l’Agence TAP. La reprise des travaux de l’ANC va, également, contribuer à mettre fin aux tiraillements politiques qui n’ont fait que gaspiller de temps et d’énergie, a-t-il ajouté.
A cet égard, il a souhaité que ce nouveau départ soit rapide et sérieux et que le temps perdu soit rattrapé, rompant ainsi avec les lacunes et les insuffisances de l’étape écoulée, formant l’espoir de voir les députés dissidents regagner sciemment leurs sièges, dès lors que la thèse de la dissolution de la Constituante n’est plus d’actualité et que la logique qui la sous-tend est devenue caduque.
Il a, également, appelé les députés dissidents à se remettre en question et à tirer les leçons de l’échec de leurs actions qui, a-t-il dit, « n’ont pas bénéficié du soutien des Tunisiens, ni réussi à atteindre leurs objectifs, faute d’appréciation des moyens et des rapports de force sur la scène politique ».
Pour le CPR, a-t-il encore expliqué, il est impérieusement nécessaire de se focaliser, durant les prochaines semaines, sur le parachèvement des travaux de l’ANC, à commencer par l’élection de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), jusqu’à l’adoption d’une loi électorale tout en passant par le vote de la Constitution.
Ces objectifs doivent être réalisés d’ici un mois, a-t- il estimé, mettant l’accent, à ce propos, sur la nécessité d’accélérer la cadence des travaux de l’ANC.