Fréquences libres», tel est le thème du concert de musique organisé samedi soir, par le Syndicat national des journalistes tunisiens(SNJT) à l’Esplanade du musée de Carthage, dans le cadre de la célébration de la fête de la presse . Cette soirée musicale qui s’inscrit, selon la présidente du syndicat Najiba Hamrouni, dans le cadre de «la diversification des formes de lutte pour la défense de la liberté d’expression» a réuni une pléiade d’artistes «engagés». Il s’agit particulièrement des tunisiens Badiaa Bouhrizi et Mounir Troudi, de l’égyptienne Maryam Saleh et des libanais Zeid Hamdan, El Rass et Munma.
Connus pour leur engagement en faveur de la liberté d’expression, ces artistes ont joué devant un public composé en majorité de jeunes, une musique plutôt moderne accompagnée de paroles critiques et même acerbes exprimant le ras le bol des peuples arabes, notamment sa jeunesse de la situation actuelle. La tournure prise par les évènements après le « printemps arabe» ont été au menu surtout du rappeur, poète et journaliste libanais El Rass.
«Fréquences libres », qui s’inscrit dans le cadre du programme d’activités culturelles du SNJT a été une occasion pour les journalistes et les artistes d’unir leur efforts en matière de défense de la liberté d’expression, de la presse et de création. Selon la présidente du SNJT, la soirée programmée initialement en juillet 2013, a été reportée en raison des événements survenus en Tunisie, faisant allusion à l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi le 25 juillet et le massacre des militaires tunisiens quelques jours après.
Les revenus de cette manifestation seront alloués à la consolidation des différentes activités du SNJT, en matière de défense de la liberté d’expression et de formation des journalistes.