De son côté, le leader du Front populaire, Hamma Hammami, a réaffirmé que le Front continue à revendiquer la dissolution de tout le système issu des élections du 23 octobre 2011, assurant que son courant a accepté l’initiative des organisations parraineuses du dialogue national, pour «l’intérêt suprême du pays».
M. Hammami a accusé le mouvement Ennahdha et la Troïka de «ne pas vouloir résoudre la crise que vit le pays, de continuer à nommer leurs partisans, à réprimer la liberté de la presse et l’expression, à tromper le peuple et à approfondir ses peines en plaçant le pays au seuil de la faillite».
D’après lui, c’est à partir de samedi que « le sit-in de départ s’est transformé en un sit-in national », indiquant qu’un nombre de députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC) entameront une grève de faim. «Des leaders du Front du salut observeront, à partir de lundi, une autre grève à la place de la Kasbah », a-t-il souligné, soulignant qu’il ne faut pas se contenter des sit-in, en organisant « des manifestations et des marches pacifiques dans les différentes régions pour faire tomber le régime en place ».
Il a appelé, en outre, les organisations parraineuses à «prendre les positions adéquates suite à l’échec du dialogue».