“Je suis le chef du gouvernement de tous les Tunisiens et ce n’est pas qui livrerai le pays à l’inconnu ou au vide, parce qu’il y va de mon devoir national et légal”, a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, assurant qu’il ne manquera jamais d’entreprendre tout ce qui serait dans l’intérêt du pays”.
Dans une déclaration à l’agence TAP à l’issue de l’ouverture de la première conférence régionale arabe des sourds organisée à Tunis les 6 et 7 septembre, Ali Larayedh a indiqué que si cela pouvait servir l’intérêt du pays, le gouvernement démissionnerait immédiatement, soulignant qu’il était prêt à faire tous les sacrifices.
Le chef du gouvernement a appelé les organisations sociales et civiles participantes au dialogue ou qui le parrainent à poursuivre les concertations et à rechercher un consensus pour le bien du pays.
Le gouvernement, a-t-il indiqué, s’emploie à remplir son devoir dans tous les domaines et à assurer la sécurité, le développement, l’emploi et la santé, ainsi que la rentrée scolaire et universitaire.
“Pour peu que les gens connus pour leurs tentatives visant à envenimer la situation et à défendre ceux qui bloquent les routes et les lieux de travail et sabotent l’économie par des grèves anarchiques, fassent preuve d’un minimum d’objectivité et se montrent soucieux de l’intérêt supérieur du pays, rien ne devrait empêcher de parvenir à des compromis”, a-t-il dit.
S’il y a une volonté d’aller vers les élections et d’interagir avec les moyens civiques et pacifiques, il sera possible de garantir au pays la sécurité, la stabilité et les moyens de faire face aux défis socioéconomiques et réussir la transition démocratique, a-t- il dit. A l’inverse, si certains persistent à affectionner le blocage et à rejeter les responsabilités sur autrui, aucune solution ne sera à notre portée, a-t-il ajouté.
« nous misons sur la sensibilisation du peuple et sur le sentiment de responsabilité d’une grande majorité d’intervenants pour parvenir à assurer la stabilité dans le pays», a encore dit Ali Laraye