Des représentants de partis politiques ont appelé, mardi, les différents acteurs politiques et les composantes de la société civile à « organiser, en urgence, un congrès national de dialogue sans conditions préalables, ni diktat imposé ».
Selon une déclaration signée par des représentants de ces partis dont le mouvement Ennahdha, le Parti de la réforme et du développement et le Mouvement des démocrates socialistes (MDS), cette initiative tend à identifier les moyens de sortir de la crise politique que traverse le pays et à parvenir à un plus large consensus pour parachever l’étape transitoire et instaurer un climat favorable à l’organisation des élections dans les plus brefs délais ».
Dans cette déclaration rendue publique à l’issue d’une réunion, les signataires estiment impérieux de reprendre, sans délai, les travaux de l’ANC et de maintenir le gouvernement en place dans ses fonctions pour garantir le fonctionnement du service public, précisant que ce gouvernement restera prêt à respecter tout compromis ou toute décision issus du dialogue national ». Ils se disent également mécontents des efforts « trébuchants » visant à réunir la coalition au pouvoir et l’opposition, à une table de dialogue, deux mois après l’assassinat de Mohamed Brahmi ».
Dans ce contexte, ils appellent tous les acteurs à cesser de lancer les accusations à tort ou à raison, à renoncer aux actes de violence et d’exclusion et à placer l’intérêt national au-dessus de toute autre considération partisane ou personnelle. Sur un autre plan, les partis politiques plaident contre toute opération militaire étrangère en Syrie sous aucun prétexte et réaffirment leur soutien aux efforts visant à préserver l’unité de la Syrie et à réaliser les ambitions de son peuple à la liberté, à la dignité et à la démocratie ».