L’Union nationale des syndicats des forces de la sûreté appelle, dans une déclaration, le président de la République, le chef du gouvernement, le ministre de la justice et le ministre de l’intérieur à l’impératif d’ouvrir une enquête sur la remise en liberté de terroristes impliqués dans des attentats en Tunisie, au cours de ces derniers mois.
Dans ce communiqué, l’Union appelle, également, à la tenue d’un conseil ministériel pour activer les mesures relatives au classement du groupe Ansar Al-Charia en tant qu’organisation terroriste et adopter les propositions soumises à l’Assemblée nationale constituante en vue de la création d’un pole judiciaire spécialisé dans les affaires liées au terrorisme.
« Le classement d’Ansar Al-Charia comme organisation terroriste est une décision éminemment politique dictée par les impératifs sécuritaires, se basant sur des preuves avérées de l’implication d’individus dans des attentats terroristes », estime l’Union syndicale.
L’organisation dénonce les campagnes de dénigrement auxquelles fait face l’appareil sécuritaire, affirmant son engagement à défendre les intérêts de cette institution et de son personnel.