La Troïka a proposé de réduire de 8 à 4 semaines les délais pour la démission du gouvernement et la fin de la période transitoire, a déclaré mardi, Mouldi Riahi, membre du bureau politique d’Ettakatol et député à l’Assemblée Nationale Constituante.
“Nous avons présenté des propositions plus souples pour ce qui est des dates limites pour la démission du gouvernement et le démarrage du dialogue concernant le nouveau gouvernement” a dit M. Riahi aux médias à l’issue de la réunion, mardi matin, du quartet qui parraine le dialogue national avec des représentants de la Troïka au pouvoir.
Il a également insisté sur la possibilité de revenir “très bientôt” aux pourparlers et la disposition de la troïka à faire preuve davantage de souplesse dans les négociations à venir avec le démarrage du dialogue national, réaffirmant le besoin de finaliser la période de transition dans les plus brefs délais.
“La situation politique et la difficile conjoncture économique et sociale ne pourront s’acheminer vers la stabilité et le rétablissement de la confiance des citoyens, des milieux financiers internationaux et des pays frères et amis qu’à la condition de la conclusion d’un accord concernant la haute instance indépendante pour les élections et la date des élections”, a-t-il encore ajouté.
De son côté, le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi a estimé qu’il n’y avait pas de grands changements pour ce qui est des propositions présentées par la troïka “sauf un peu plus de précisions et de détails”, a-t-il dit, précisant que “le processus est devenu beaucoup plus clair notamment en ce qui concerne la prédisposition à réduire de 4 semaines les délais pour la démission du gouvernement”.
“En cas d’échec des négociations, nous serons obligés de dévoiler au peuple tunisien un ensemble de vérités et de lui présenter un bilan des négociations”, a-t-il dit.
“Nous espérons d’autres concessions difficiles particulièrement de la part de la partie qui n’en n’a pas encore présenté et davantage de transparence au service de la Tunisie”, a-t-il estimé, précisant que des indicateurs ont montré que le règlement de la crise politique permettra de résoudre la crise économique dans le pays.