Si le Partie socialiste s’oppose, ce lundi 2 septembre 2013, au vote du Parlement que réclame l’opposition sur l’intervention en Syrie, la majorité semble avoir la mémoire courte. Car en 2003, c’est le député François Hollande lui-même qui réclamait au gouvernement Raffarin d’être associé aux décisions sur le conflit en Irak. Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait soutenu la menace du gouvernement d’un veto de la France à l’ONU pour empêcher une intervention américaine en Irak.
L’histoire semble donc se répéter, sauf que les cartes sont inversées: François Hollande n’est plus dans l’opposition et la droite n’est plus au pouvoir.
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