Le manque de financement, la difficulté d’acquisition des lots au dinar symbolique et le climat d’instabilité constituent les principaux problèmes qui entravent la réalisation de nouveaux projets dans le gouvernorat de Jendouba.
Selon les données de l’Agence de promotion de l’Industrie (API) à Jendouba, quelques 21 projets peinent à démarrer. Ils devraient créer près de 1760 emplois.
Parmi ces projets, la construction d’unités de production des pâtes alimentaires, de transformation des tomates, de fabrication des tuiles et du papier ainsi que des depôts frigorifiques.
D’autres projets de transformation des fruits et pommes de terre et de fabrication des matériaux de construction ont été abandonnés par leur promoteurs à cause de la lourdeur des procédures administratives.
Selon le directeur régional de l’API, Abderraouf Ben Salah, «parmi les raisons de la baisse des investissements dans le gouvernorat de Jendouba, le manque de moyens financiers pour les jeunes promoteurs et la réticence des banques à financer de nouveaux projets ».
Il a recommandé de faciliter les procédures administratives, d’encourager les banques à financer des projets ainsi que de lancer un fond régional pour le financement des projets adaptés aux spécificités de la région.
Il a souligné également l’importance de créer un pole d’investissement dans les industries de transformation comportant toutes les composantes nécessaires (production, collecte et transformation).
Il a, par ailleurs, appelé à réviser le code des forêts pour encourager le lancement de projets dans ce secteur et de réactiver la convention de parrainage entre le gouvernorat de Jendouba et la banque nationale agricole, une convention qui vise à encourager l’investissement dans des projets d’industrie de transformation.