La création d’une coordination du Courant populaire, à Sfax, a été annoncée, vendredi, lors d’une conférence de presse.
Par ailleurs, le dirigeant du parti, Zouheir Hamdi, a déclaré que “la commémoration du 40ème jour du décès du martyr Mohamed Brahmi, prévue le 7 septembre 2013, sera une journée de mobilisation, de Bab Saadoun jusqu’à la place du Bardo”. Auparavant, une conférence de presse est aura lieu le 4 septembre, pour annoncer la mise en place d’un collectif de défense chargé du dossier de l’assassinat de Brahmi”.
Dans ce sens, Hamdi a souligné que la crise politique par laquelle passe le pays “suite au martyre de Mohamed Brahmi et, avant lui, Chokri Belaïd, ne peut être réglée qu’en dehors du système instauré le 23 octobre 2011 et après la chute des pouvoirs qui en découlent”.
Il a souligné l’adhésion du Courant populaire aux choix du Front de salut national, en premier lieu la dissolution de l’Assemblée constituante, la démission du gouvernement et la constitution d’un gouvernement de salut national, pour la période restante de l’étape de transition.
A ce propos, le militant Mohsen Nabti, membre du bureau politique du Courant populaire, considère que le démantèlement du système du 23 octobre 2013 et le retour aux objectifs de la révolution ne sont pas contradictoires et ne risquent pas de tirer le pays vers le désordre ou l’inconnu, comme certains milieux politiques cherchent à le faire croire.
Pour lui, “le mouvement Ennahdha, en tant que principale composante de la Troïka au pouvoir, ne cherche pas à résoudre la crise du pays, mais à régler sa propre crise”.