Le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh a repoussé, mardi, toute éventualité de dissolution du gouvernement à l’heure actuelle et son remplacement par un gouvernement de compétences.
“La situation critique que connaît la Tunisie actuellement n’est pas favorable à la dissolution du gouvernement”, a dit M. Larayedh lors d’une conférence de presse à Tunis évoquant l’instabilité sécuritaire dans le pays.
“Le courant Ansar Al-Charia est impliqué dans les attentats terroristes en Tunisie et dans l’assassinat des leaders politiques Chokri Belaid et Mohamed Brahmi”, a affirmé le chef du gouvernement, classant ce courant comme “organisation terroriste”.
“Le gouvernement actuel doit poursuivre ses travaux jusqu’à parachèvement de la période de transition en tenant compte des priorités sécuritaires, économiques, financières et politiques”, a-t-il dit.
Larayedh a aussi appelé l’Assemblée nationale constituante à poursuivre ses activités. “Nous appelons au démarrage du dialogue national pour la formation d’un gouvernement des élections qui prendra ses fonctions après la fin de l’écriture de la constitution, la promulgation de la loi électorale et la création de la haute instance indépendante pour les élections dans un délai ne dépassant pas le 23 octobre 2013”, a-t-il annoncé.