La crise tunisienne à travers la presse étrangère

“Tunisie: l’opposition lance une semaine de contestation“, c’est le titre de l’AFP, qui écrit : «l’opposition tunisienne espère mobiliser samedi pour la manifestation lançant sa “semaine du départ” qui doit forcer le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha à la démission après un mois d’une impasse politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant».

Plus loin, l’agence explique: «Le blocage reste le même depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi fin juillet, Ennahdha refusant la démission de son gouvernement et la mise en place d’un cabinet apolitique…». Cette situation conduit à une impasse, car “Pour Ennahdha, un gouvernement de technocrates déstabiliserait l’Etat“, alors que «pour l’opposition, l’Etat est déjà assez déstabilisé”, écrit la même en se référant à un article de notre confrère Le Temps publié samedi 24 août.

 

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Sous la plume de Taoufik Ben Brik, Le Nouvel Observateur titre “Tunisie : après la révolution, nous n’échapperons pas à la guerre civile tant redoutée“, pour souligner que «… On vivra la guerre civile tant redoutée. Ne te casse pas la tête. On y passera par là. Pas moyen d’y échapper. C’est imparable. Ça viendra. C’est un cheminement normal, logique, de notre histoire».

Pour le journaliste tunisien, «La Nahdha déguerpira de nos cieux, ça c’est sûr. C’est prédit, promis. Tout l’annonce : le temps, l’espace, la conjoncture. Son ascension est prévisible, sa chute est inéluctable».

 

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Quant au site algérien, liberte-algerie.com, son titre résume toute la situation dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui “Après le niet de l’opposition aux propositions d’Ennahdha: La Tunisie s’enfonce davantage dans le flou“ ; un titre appuyé par une photo très expressive du leader du parti islamique tunisien, Rached Ghannouchi.

«Ce blocage va envenimer davantage la situation au risque de vivre un débordement surtout qu’une grande mobilisation populaire est attendue aujourd’hui dans tout le pays. Une situation à suivre de plus près. Pour l’heure, l’hétéroclite coalition d’opposition tunisienne a rejeté catégoriquement les propositions de sortie de crise du parti islamiste au pouvoir Ennahdha, qui avait parlé lors des négociations avec les différentes parties d’une possible démission de son gouvernement. “Toute négociation sans dissolution (immédiate) du gouvernement serait une perte de temps”, a jugé Taïeb Baccouche, un des représentants de l’opposition, après avoir reçu du syndicat UGTT, médiateur dans la crise politique, les concessions d’Ennahdha».