Pour Imed Daïmi, Secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), un des partis de la coalition tripartite au pouvoir, “il n’y aurait aucun mal à ce que l’initiative de l’UGTT serve de point de départ pour un dialogue national et non de point d’arrivée”, estimant que le dialogue en question doit être “sérieux, responsable et souple, de manière à pouvoir donner lieu à des résultats acceptables pour tous”.
Daïmi a indiqué jeudi, dans une déclaration à l’agence TAP, que son parti défendra au cours du dialogue national envisagé l’idée de formation d’un gouvernement d’union nationale doté d’une assise politique élargie, avec une participation symbolique du CPR à ce gouvernement, en soutien au processus en cours”.
Il a précisé que le parti est “favorable à ce que le dialogue ait lieu sous les auspices des organisations syndicale et patronales, mais en association avec la Présidence de la République et l’Assemblée nationale constituante”.
Le CPR, a-t-il ajouté, appelle aussi à ce que “la proclamation d’une trève sociale par l’UGTT soit mise sur la table du dialogue comme contribution de l’organisation ouvrière à l’instauration de la stabilité sécuritaire, politique et sociale dans le pays”.
Le secrétaire général du CPR a conclu sa déclaration en ces termes: “Nous avons appris comme un heureux présage le prochain démarrage du dialogue national dont nous espérons qu’il soit pas assorti de conditions préalables, ce qui suppose la reprise de l’activité de l’Assemblée nationale constituante, en même temps que le gouvernement et les institutions de l’Etat continueront à fonctionner sans entraves jusqu’à l’aboutissement du dialogue national à des résultats tangibles”.
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