La coalition civile pour la défense de la liberté d’expression (CCDFEX) a appelé à l’annulation des nominations « parachutées » à la tête de cinq radios publiques annoncées vendredi dernier par la présidence de l’établissement de la radio tunisienne sans consultation de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA).
Dans un communiqué rendu public mercredi, la CCDFEX regrette que les appels et les correspondances formulés en vue de réviser les nominations précédentes dans le secteur de l’audiovisuel et la création d’une commission mixte, neutre et indépendante, aient été ignorés.
« Il s’agit de nominations partisanes au sein des établissements médiatiques publics qui avaient débuté en 2012» lit-on dans le même communiqué, ajoutant que ces nominations s’inscrivent dans le cadre d’une politique d’incitation appliquée par certaines parties influentes à l’Assemblée nationale constituante (ANC) et dans le gouvernement provisoire.
La (CCDFEX) a imputé à la troïka au pouvoir et à la majorité qui la soutient à l’ANC la responsabilité de la détérioration de la situation dans les établissements publics de l’audiovisuel de manière a-t-elle estimé, de priver le citoyen tunisien, qui contribue à leur financement, d’une information de qualité.
Il convient de rappeler que la présidence de l’établissement de la Radio tunisienne avait annoncé, le 16 aout, la nomination de cinq directeurs à la tête de radios publiques. Il s’agit de: Radio Gafsa, Radio Tataouine, Radio jeunes, Radio Nationale, Radio culturelle.