“La Tunisie pourrait réaliser un taux croissance de 4% mais ceci est tributaire de l’amélioration de la visibilité politique, la fixation de la date des prochaines élections et la stabilité sécuritaire” a déclaré le directeur de l’Institut National de la Statistique (INS) Jaleleddine Ben Rejeb.
Présentant les indicateurs du 2ème trimestre de 2013, au cours d’une conférence de presse organisée mardi, à Tunis, M. Ben Rejeb a ajouté que la reprise du rythme de production des secteurs vitaux, tels que les mines, le phosphate et les industries chimiques permettra la réalisation du taux escompté (4%).
Afin d’atteindre un taux de croissance de 4% cette année, la Tunisie devrait réaliser un taux de 5%, au cours du deuxième semestre de l’année en cours. Les résultats préliminaires des comptes trimestriels de l’INS ont fait état d’une évolution de 3,2% du PIB (produit intérieur brut) aux prix constants, au deuxième trimestre de 2013, par rapport à la même période de l’année 2012.
La Tunisie a réalisé un taux de croissance de 3%, au cours du premier semestre de 2013, par rapport à la même période de 2012.
Au sujet de la coïncidence de la publication de ces données avec la baisse de deux crans, de “BB-” à “B”, de la note souveraine de la Tunisie par l’agence de notation américaine Standard&Poor’s, le responsable a nié toute relation entre ces deux faits, ajoutant que l’élaboration de l’indicateur de croissance nécessite un travail minutieux et scientifique dans lequel interviennent plusieurs facteurs.
Le responsable a ajouté que l’INS calcule le taux de croissance selon des normes internationales, soulignant que les agences de notation se basent sur plusieurs indicateurs dont la stabilité politique, la situation sécuritaire et les indicateurs économiques.