Le Syndicat des Magistrats Tunisiens (SMT)a souligné l’impératif de réexaminer les missions et la composition de l’instance provisoire de l’ordre judiciaire en écartant les non-magistrats et en limitant son activité à l’organisation du mouvement dans le corps des magistrats au titre de l’année 2013.
“Opérer ce mouvement sans respect des critères d’objectivité et de transparence balise la voie devant les nominations partisanes”, a estimé le SMT dans un communiqué publié lundi à l’issue de la réunion de son conseil d’administration à Tunis.
Le SMT a appelé à accorder à l’instance provisoire de l’ordre judiciaire “les prérogatives lui permettant de réexaminer les décisions de révocation de certains magistrats”, selon le communiqué.
Le syndicat a également souligné la nécessité de placer la police judiciaire sous la tutelle du ministère public et des juges d’instruction dans l’objectif d’accélérer les procédures d’investigation et d’identification des criminels.
Sur un autre plan, le SMT a appelé à la révision du chapitre du pouvoir judiciaire dans le projet de la constitution conformément aux normes internationales de manière à garantir la neutralité de ce pouvoir.