Des cadres, agents et ouvriers des unités de production du “JAL Group”, leader européen dans la fabrication des chaussures de sécurité, implanté à Bizerte ont observé, jeudi un sit-in devant le siège du ministère des Affaires Sociales pour revendiquer la reprise immédiate de leur travail, arrêté depuis mai dernier.
Les protestataires ont scandé des slogans pour attirer l’attention sur leurs situations difficiles et sur les risques de “faim” et de “pauvreté” qui menacent les 4 mille employés des unités du groupe.
Ils se sont dit attachés à leur entreprise et ont revendiqué la préservation de leurs droits sociaux et économiques ainsi que ceux de leurs collègues limogés (400 ouvriers).
Le directeur général du JAl Group, Karim Marzoug a déclaré à la TAP que le groupe est actuellement en difficulté économique et ne peut reprendre, par conséquent, son activité.
Le responsable a reconnu que “le groupe n’a pas respecté les accords conclus, précédemment et qui prévoyaient, notamment, d’honorer ses engagements financiers envers 400 ouvriers ayant quitté l’entreprise de leur plein gré”.
Pour lui “la seule solution pour la réouverture des unités du groupe, est de trouver un nouveau investisseur”.
A rappeler que JAL Group représente qui représente, de par son chiffre d’affaires, la 6ème entreprise totalement exportatrice implantée en Tunisie, emploie plus de 4 mille personnes dont 3 mille à Menzel Bouguiba.