« L’Allemagne suit avec un grand intérêt le processus de transition démocratique en Tunisie » a indiqué, jeudi, le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle.
A l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, le ministre des Affaires étrangères a souligné la disposition de l’Allemagne à soutenir le processus démocratique en Tunisie ainsi que les efforts de la Tunisie dans l’élaboration d’une nouvelle Constitution. « L’Allemagne reste pleinement engagée aux côtés des Tunisiens et soutient leurs aspirations à la liberté et la dignité », a-t-il affirmé.
Le chef de la diplomatie allemande s’est, d’autre part, félicité de l’évolution de la coopération économique entre les deux pays citant en exemple la présence de plus de 300 entreprises allemandes en Tunisie. Westerwelle a également souligné la disposition de son pays à élargir les champs de coopération pour toucher le domaine sécuritaire et la lutte contre le terrorisme.
Il s’est dit confiant en la capacité des partis politiques et des composantes de la société civile en Tunisie à parvenir rapidement à un consensus pour parachever la phase transitoire. « La recherche d’un compromis est une responsabilité partagée par toutes les parties » a-t-il souligné. Sur un autre plan, Westerwelle a écarté l’idée de voir se reproduire le scénario égyptien en Tunisie, déclarant qu’« il y a une grande différence entre les deux processus transitoires dans les deux pays ».
Le chef de la diplomatie allemande a condamné « la répression meurtrière » contre les manifestants en Egypte ajoutant que « le gouvernement égyptien assume la responsabilité dans la protection des sit-inneurs pacifiques ».