Ettakatol et le parti du Congrès pour la République (CPR), deux partis de la troïka au pouvoir, ont condamné, jeudi, les événements sanglants survenus hier au Caire lors de la dispersion des sit-inneurs pro-Morsi.
Le parti Ettakatol a fait part de “sa grande préoccupation” concernant “la situation dramatique” qui a divisé le peuple égyptien « qui se trouve désormais embourbé dans un conflit et une scission donnant lieu à une situation explosive”.
“Nous appelons à mettre fin à l’usage disproportionné de la force, à stopper l’effusion de sang des égyptiens et à retrouver le processus démocratique qui était à l’origine de la révolution égyptienne”, écrit Ettakatol dans un communiqué.
De son coté, le CPR a condamné “l’horrible massacre” des sit-inneurs rassemblés place Rabia Adawia et Ennahdha au Caire, appelant à ne pas sombrer dans la spirale de la violence.
“Les forces internationales et les Nations unies sont responsables de cette situation en raison du silence affiché concernant le renversement de la légitimité et ses conséquences graves”, estime le CPR.
“Il est impératif d’exercer une pression sur le pouvoir illégitime en place pour l’amener à s’écarter et permettre de parachever le processus démocratique”, lit-on dans le communiqué du parti, qui appelle le gouvernement tunisien à rappeler l’ambassadeur de la Tunisie au Caire pour des concertations.
“Les événements du Caire réaffirment la nécessité de s’attacher au processus démocratique en Tunisie, seule voie pour préserver la stabilité, la sécurité et l’unité nationale”, ajoute le CPR.